© Hélène Barbe

EXPOSITIONS & INSTALLATIONS

« À l’origine du travail d’Hélène Barbe, il y a une collecte de végétaux sélectionnés au gré de ses « itin’errances », herbes, feuilles, branches légères ramassées ça et là par l’oeil de la promeneuse. Il y a donc un choix d’éléments naturels semblables en fonction d’une intention de construction, d’ordonnancement, de tissages d’une œuvre, qui trouve en elle- même au delà des éléments qui la construisent, sa géométrie, sa propre structure.

Une fois placés, reliés, tissés, tendus sur des cadre métalliques carrés , ces éléments vont être recouverts de pigments, d’oxyde de cuivre, dans des harmonies raffinées qui accentuent sans le dénaturer, leur chromatisme d’origine.

Cette œuvre aérienne, arachnéenne, toile transparente sans fond où joue la lumière, devient encore plus subtile et complexe par un éclairage qui projette les ombres des végétaux sur le mur contre lequel le carré est plaçé, ce qui va provoquer le dédoublement des formes, la création d’une sensation de relief, une sorte de cinétisme déterminé par le jeu entre l’objet et son ombre parallèle, cinétisme qui reflète le dynamisme de la vie, le mouvement des végétaux dans l’atmosphère, l’air et le vent, et la vibration de la lumière. »

– Élisée Trenc (extraits)
Commissaire d’exposition au Centre d’études catalanes, Université Paris-Panthéon Sorbonne et Barcelone